Fiscalité : Eco-taxe, taxation à 75 %... Le MEDEF rappelle l’urgence d’enclencher un processus de baisse du poids des prélèvements obligatoires pesant sur les entreprises.

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Les différentes actions menées en Bretagne depuis quelques jours illustrent la situation très tendue dans laquelle se trouve une grande partie des entreprises françaises.

L’entretien et le développement des infrastructures nécessaires à la vie économique et à l’emploi, notamment les infrastructures routières, sont des réalisations indispensables qui nécessitent des financements spécifiques et pérennes. Mais cela doit se faire dans une dynamique globale de baisse de la pression fiscale et d’allègement des taxes pesant sur les entreprises. Les pouvoirs publics doivent donc désormais engager un processus de rationalisation et d’optimisation de leurs dépenses.

Par ailleurs, l’appel à la grève des clubs de football sur la mise en place de la taxe à 75 % sur les très hauts revenus illustre pleinement l’absurdité de cette taxation. En optant pour une démarche « dogmatique » qui privilégie le symbole à l’efficacité, le gouvernement rate sa cible et envoie un message négatif à l’ensemble des investisseurs mondiaux sur l’attractivité de notre territoire. Cette taxation impacte ainsi directement un secteur économique spécifique, très populaire, mais à l’équilibre économique fragile.

Pour toutes ces raisons, le MEDEF demande de surseoir à l’entrée en vigueur de ces nouvelles taxes, ou de supprimer les plus dangereuses d’entre elles. Il propose que celles-ci soient réexaminées dans le cadre des Assises de la fiscalité à venir, pourvu que ces Assises s’inscrivent bien dans une démarche de baisse globale de la pression fiscale pesant sur les entreprises. Il propose également, à court terme, que le financement indispensable des infrastructures soit dégagé sur les économies de fonctionnement à réaliser par l’Etat et les collectivités locales.