Pierre Gattaz sur FRANCE 2 : « la clé, c’est la compétitivité »

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A quelques heures des heures des vœux de François Hollande aux acteurs de l’économie, Pierre Gattaz était l’invité de télé matin sur France 2, mardi 21 janvier. L’occasion pour le président du MEDEF de préciser ce qu’il attend du président de la République, après l’annonce du pacte de responsabilité rappelant que le seul objectif c’est l’emploi.

Le discours de François Hollande le 31 décembre « a été bon » et confirmé par ses déclarations lors de sa conférence de presse la semaine dernière, a réaffirmé Pierre Gattaz. Mais pour lui, « le compte n’y est pas sur les baisses de charges ». C’est pourquoi a-t-il indiqué : « il faut absolument que le président de la République précise si les baisses de charges c’est dix, vingt, cinquante ou cent milliards. Est-ce qu’il y a une trajectoire pour nous rapprocher de nos principaux clients fournisseurs concurrents allemands ? » L’écart avec les Allemands, a-t-il souligné, « c’est 100 milliards ».
Cette baisse des charges sur le travail n’a qu’un objectif : l’emploi. « Le problème, c’est le chômage en France, 11 %, c’est totalement insupportable », a insisté Pierre Gattaz. Mais « pour créer de l’emploi, il faut faire confiance aux entreprises, aujourd’hui asphyxiées. La clé de tout cela, c’est la compétitivité d’un côté, la confiance de l’autre », l’emploi étant la « conséquence ».

En ce sens, la mobilisation du Medef pour créer « 1 million d’emplois » n’est possible qu’« à la condition qu’un certain nombre de chantiers s’ouvrent sur la baisse du coût du travail, sur la baisse de la fiscalité, sur la simplification et sur le dialogue social et la flexisécurité ». Cet objectif, Pierre Gattaz en est convaincu, est accessible « car la France est un grand pays avec des opportunités extraordinaires ». « Prenons les mesures qui vont bien et je vous assure que les salariés, que les Français, que les jeunes » seront les grands bénéficiaires de ces réformes. « Les pays qui réussissent ou qui sont en train de réussir ont fait le même choix de l’entreprise et de la mondialisation », a fait observer Pierre Gattaz.

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